Faire éclore de futurs leaders africains qui se mettront au service de leur continent, c’est l’ambition de l’organisation non lucrative African leadership connection née aux Etats-Unis. Elle s’appuie sur le mentorat pour faire bénéficier les uns des expériences des autres.
« Mettre en réseau l’excellence africaine pour favoriser l’émergence de leaders africains dans tous les domaines», constitue la raison d’être de l’organisation à but non lucrative African leadership connection (ALC), selon son président et co-fondateur. Crée en février 2007 aux Etats-Unis, cette plate-forme de partage et de transferts de connaissances se veut un vivier des « leaders de l’Afrique de demain ». « Quand nous faisons l’analyse bien connue de la situation de nos pays, l’Afrique est confrontée à de multiples défis qui nécessite une nouvelle génération de leaders pour y faire face », explique le président d’ALC. Le mentorat est l’un des moyens privilégié par l’organisation pour atteindre ses objectifs parce qu’il formalise l’échange d’expériences, de savoir (faire) et de transfert de connaissances.
« Accompagner un(e) jeune ou novice par une personne ayant fait ses preuves dans son domaine de compétence » permet au « mentor » bénévole d’aider le « mentoré à trouver lui-même les solutions pour développer son potentiel et progresser académiquement ou professionnellement ». En somme « de prendre sa destinée en main et celui de son continent d’origine », poursuit le Camerounais Christian Ngueda.
L’appel est lancé à tous les Africains
Sur 200 demandes traitées impliquant des personnes originaires de 13 pays africains et de nationalité américaine, suisse ou encore française exerçant dans la finance, le marketing ou oeuvrant pour des ONG, ALC a déjà donné corps à une vingtaine de relations mentor-mentoré. Des relations qui peuvent déboucher sur de belles histoires. Comme celle de ce mentoré nigérien, Abdourahamane Hassane, qui grâce à son mentor a décroché une bourse d’étude à Harvard et dont on retrouve le témoignage sur le site de l’organisation. ALC a ainsi fait d’Internet, grâce à un site en passe de devenir totalement bilingue, le medium pour rassembler tous ceux qui on à cœur de participer au développement du continent africain.
Aussi peuvent-ils échanger leurs points de vue sur la question et les liens qui peuvent être tissés entre le continent africain et le reste du monde grâce à un think-tank en ligne, The Global Exchange Plaform. La rubrique ALC Book club permet, quant à elle, à ceux qui le souhaitent de faire part de leurs opinions. Le site propose également des offres d’emploi émanant d’entreprises ou de structures qui opèrent en Afrique dans sa rubrique ALC Executive talents warehouse. Refléter une Afrique dynamique qui peut susciter l’intérêt des investisseurs, ALC s’y attelle déjà et compte, insiste Christian Ngueda, « sur tous les Africains, aussi bien de la diaspora que du continent » pour accomplir l’ambitieuse mission qu’elle s’est fixée.