Le ministre belge de la Coopération et du Développement, Eddy Boutmans, a annoncé jeudi la création d’une nouvelle structure chargée de promouvoir l’art contemporain africain : AFRICALIA. Le projet est en cours de création.
Jeudi dernier à Bruxelles, Eddy Boutmans, le ministre belge de la Coopération et du Développement, annonçait lors d’une conférence de presse la création d’une nouvelle structure chargée de promouvoir l’art contemporain africain. L’idée, baptisée AFRICALIA, vient du ministre lui-même : » La culture a toujours fait partie de sa politique. C’est la possibilité de valoriser ce que l’Afrique a de meilleur, et de ne pas parler seulement de la misère et des guerres qui ravagent le continent. C’est un volet très positif qu’il cherche à développer « , rapporte Stéphanie Carette, son porte-parole.
Elle note d’ailleurs : » L’art contemporain africain est très riche, contrairement à ce que l’on pourrait penser. » En effet, les artistes africains d’aujourd’hui n’ont qu’une visibilité réduite en Occident et même parfois dans leurs propres pays. Or, l’ambition d’AFRICALIA est de les faire connaître au monde entier.
Mettre en avant la création contemporaine
Le projet contient deux volets : l’aide aux artistes – peintres, sculpteurs, conteurs, danseurs, cinéastes – et l’organisation d’un festival en Belgique, aux alentours de 2003 qui permettrait à ces mêmes créateurs de se faire connaître dans le pays. Une association à but non lucratif est en cours de création pour déterminer quels artistes seront choisis et par qui. » Nous recherchons les personnes susceptibles de juger les oeuvres et les parcours créatifs. Il y aura sûrement des universitaires spécialisés en art, des artistes africains ou belges « , explique Stéphanie Carette.
Et pour réussir le pari de mettre en avant la création africaine contemporaine, AFRICALIA s’est dotée d’un budget initial de 125 millions de francs belges pour l’année 2001.