En parallèle de la Conférence européenne des études africaines, l’agence à Paris, l’Institut des mondes arabes et les Afriques dans le monde organisent Africa Acts. Cet événement se déroulera durant une semaine en juillet à Paris et sera consacré à la performance en Afrique et dans ses diasporas. Deux mois avant l’événenement, les organisateurs ont tenu une conférence de presse au CNRS afin de présenter Africa Acts.
Paris sera aux couleurs de l’Afrique, du 5 au 12 juillet, avec Africa Acts. Une quinzaine d’artistes africains vont se rencontrer autour de la performance. Ces sont profondément critiques de la violence en Afrique. Africa Acts a été conçu comme un parcours à travers Paris. Il s’agit d’un premier événement de ce genre à Paris. La programmation se veut novatrice en mettant en avant l’originalité du travail de ces artistes issus des quatre coins du continent africain.
Les artistes d’Africa Acts ont en commun un refus de la facilité. A travers leurs œuvres se dessine une critique de la violence sociale, économique et politique en Afrique. Ils tentent à travers leurs œuvres de poser un regard différent sur le monde en général et l’Afrique en particulier, tout en essayant de dénoncer les clichés et les idées reçus.
Parmi ces artistes figurent les Nigérians Jelili Atiku et Qudus Onikeku ainsi que le Sud-Africain Neo Muyanga. Jelili Atiki, à travers ses œuvres, amène le spectateur à s’interroger sur les inégalités et l’injustice sociale. Il est à l’origine de la première biennale consacrée à la performance sur le continent africain. Le Sud-Africain Neo Muyanga qui est un compositeur, librettiste et musicien, allie opéra, cantates, musiques électroniques et chants révolutionnaires. Sa musique amène à s’interroger sur les différents styles de musiques en Afrique. Le danseur nigérian Qudus Onikeku joue des clichés sur le continent africain pour proposer des regards engagés sur la société contemporaine.
L’événement Africa Acts va bénéficier du soutien du CNRS, de la Fondation Cartier, de la Findation Lucien Paye, de l’Institut Français d’Afrique du Sud et de la ville de Paris. Cette semaine-événement sera également rythmée par des projections cinématographiques ainsi que des expositions.