Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a mis en garde, ce vendredi, que tous ceux qui accusent le royaume chérifien d’espionnage via le programme Pegasus, doivent fournir les preuves matérielles de leurs allégations. Le chef de la diplomatie marocaine a menacé que Rabat va saisir la justice.
Réagissant aux accusations d’espionnage contre le royaume du Maroc, pointé pour avoir « infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères » à travers le logiciel de surveillance israélien, Pegasus, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a fait des mises en garde contre ceux qui accusent le Maroc d’infiltration, a rapporté par la MAP.
«Toute personne ou organisme portant des accusations contre le Maroc, devra en produire la preuve, ou assumer sa dénonciation calomnieuse devant la justice. Le rôle de la justice est précisément de vérifier les accusations à l’aune des preuves matérielles et tangibles », a indiqué Bourita.
« Le Maroc est parvenu à s’ériger en allié fiable auprès de ses partenaires, grâce à l’efficacité mondialement reconnue de ses services de sécurité, notamment dans le domaine de la lutte internationale contre le terrorisme », a poursuivi le chef de la diplomatie marocaine.
A rappeler que le Maroc a décidé de porter plainte pour diffamation à Paris contre Amnesty International et Forbidden Stories à l’origine des accusations d’espionnage contre le royaume. Ainsi, l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa, a été mandaté pour leur délivrer des citations directes en diffamation.
Amnesty international et Forbidden Stories sont à l’origine des révélations sur les clients de ce logiciel Pegasus, qui a été conçu par la société israélienne NSO pour lutter contre le crime et le terrorisme ».