Les deux journalistes français Catherine Graciet et Eric Laurent, accusés de chantage sur le roi du Maroc Mohammed VI, ont été mis en examen dans la nuit du vendredi 28 août. Pour l’avocat de Catherine Graciet, en lieu et place d’un chantage, il s’agit d’un deal financier entre le Maroc et les deux journalistes.
Le parquet de Paris poursuit l’enquête dans l’affaire des journalistes français, Catherine Graciet et Eric Laurent, soupçonnés d’avoir tenté d’extorquer trois millions d’euros au roi du Maroc Mohammed VI. Les deux hommes de médias sont poursuivis pour « chantage et extorsion de fonds ».
Catherine Graciet et Eric Laurent ont été interpellés jeudi 27 août 2015 à Paris, alors qu’ils venaient de rencontrer un représentant du roi Mohammed VI au cours de laquelle ils auraient reçu chacun une avance de 40 000 euros. Les deux journalistes, pour ne pas faire paraître un livre à charge pour le roi du Maroc, auraient signé un engagement de ne plus écrire sur le roi du Maroc.
Sauf que lors de la rencontre secrète, Catherine Graciet et Eric Laurent auraient été sous écoute de la police qui serait intervenue pour les interpeler. Ils ont été mis en examen dans la nuit du vendredi 28 août 2015.
Pour l’avocat de Catherine Graciet, Eric Moutet, il s’agit d’ un « deal financier » qui a bien eu lieu entre le Maroc et les deux journalistes, qui ont été « piégés » par des « enregistrements sauvages ». Mis en examen, Catherine Graciet et Eric Laurent ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.