L’affaire des journalistes français accusés de chantage et extorsions de fonds contre le roi du Maroc continue de faire couler beaucoup d’encre. Eric Laurent mis en cause avec sa consoeur Catherine Graciet a également donné sa version des fait, soulignant que ce n’est pas lui « qui a proposé le deal financier ».
« Je ne suis pas celui qui amène, qui propose ce deal financier », s’est défendu Eric Laurent, l’un des journalistes français accusé avec sa consoeur Catherine graciet de chantage et extorsion de fonds contre le roi du Maroc en contrepartie de la non publication de leur livre qui contiendrait des informations compromettantes sur la monarchie.
Tout comme sa consoeur dans Le Parisien, Eric Laurent a donné sa propre version des faits dans un entretien ce lundi avec la radio RTL. « Je ne suis pas celui qui amène, qui propose ce deal financier », a déclaré à la radio RTL Eric Laurent, mis en examen samedi à la suite d’une plainte du Maroc. C’était une « transaction privée », « c’est mon ouvrage, c’est mon travail, j’ai le droit de publier ou de ne pas publier », s’est-il défendu. J’ai manqué de prudence, mais je n’imaginais pas à ce point-là qu’ils voulaient nous abattre », a-t-il ajouté. A la question de savoir s’il n’estimait pas que cette affaire entacherait son intégrité en tant que journaliste. Il a répondu qu’il n’avait aucune leçon à recevoir en matière de déontologie.