Neuf ans après le scandale aux relents d’agression sexuelle, l’ancienne femme de chambre, Nafissatou Diallo, brise le silence dans l’affaire dite DSK (Dominique Strauss-Kahn), ancien patron du FMI.
Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui avait accusé Dominique Strauss-Kahn d’agression sexuelle, dans l’hôtel Sofitel de New York, brise le silence, neuf ans après l’affaire dite DSK, ayant un retentissement mondial, puisque le scandale s’est produit aux Etats-Unis, par un auteur présumé Français sur une femme Africaine, Guinéenne plus précisément.
Limitée par un accord financier, la femme, qui s’est confiée à Paris Match, dans un entretien paru ce jeudi 10 septembre, n’est certes pas entrée dans les détails, elle révèle toutefois préparer un livre sur ce scandale. AFRIK.COM vous propose des extraits de cet entretien.
« Si c’était à refaire, je referais exactement pareil. Ce qui est arrivé m’est tombé dessus. Je ne me remettrai jamais de la façon dont les procureurs de New York m’ont traitée. À cause de ce qu’ils m’ont fait, subir, j’ai eu envie de me suicider. J’ai été traitée de prostituée… J’ai été piégée et trahie. Je ne me remettrai jamais de la façon dont les procureurs de New York m’ont traitée ».
« J’ai dit la vérité… J’ai toujours dit la même chose aux procureurs de New York… Parce qu’il avait de l’argent et du pouvoir. Je vous assure que s’il avait été pauvre, à la rue, un clochard, il serait aujourd’hui en prison ».
« J’ai été submergée de lettres, d’inconnus le plus souvent, qui me parlaient comme si j’avais touché le jackpot et me demandaient de l’argent. Certains m’accusaient d’avoir piégé DSK, de l’avoir fait chanter. Il y a eu tout un tas de théories du complot… J’ai dû quitter mon appartement, aménagé dans un immeuble sécurisé en dehors de New York ».
« Je n’ai pas envie de savoir ce qui lui arrive. Je ne veux plus penser à lui… Ce qui s’est passé a été dévastateur pour moi, mais aussi pour ma fille… J’ai voulu me suicider… Ce souvenir ne me quittera jamais », a confié Nafissatou Diallo.