Affaire Brahim Ghali : l’Algérie traque la taupe du Maroc


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L'armée algérienne
L'armée algérienne

Les services de renseignement algériens recherchent l’espion du Maroc qui a divulgué les informations sur l’admission d’urgence de Brahim Ghali, chef du Front Polisario dans un hôpital de Logroño, en Espagne, sous le nom d’emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne, le 18 avril dernier.

Après l’annonce de l’évacuation du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) , Brahim Ghali, à Logroño, l’Algérie ne s’était pas vraiment inquiétée. Mais lorsque les services de renseignement algériens ont appris que ce sont leurs homologues marocains qui auraient fourni ces informations, ils sont à la traque de la taupe du Maroc.

Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général Saïd Chengriha, a aussitôt ordonné l’ouverture d’une enquête, rapporte Assahifa. D’ores et déjà, les officiers faisant partie intégrante des services de renseignement algériens, ainsi que les personnes les plus importantes impliquées dans les opérations étrangères ont été entendues les uns après les autres, juste après la fuite des informations sur l’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne.

Toutefois, les services de renseignement algériens pour ne pas éveiller d’autres soupçons et faire fuiter d’autres informations, se montrent très prudent concernant l’affaire Brahim Ghali. D’ailleurs, cette situation serait à l’origine de tensions entre Saïd Chengriha et le général-major Noureddine Mokri, directeur général de la Documentation et de la Sécurité extérieure, au point que ce dernier serait menacé d’être démis de ses fonctions.

La presse marocaine, notamment Bladi, révèle que Parmi les personnalités visées par l’enquête, Ammar Belhimer, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement algérien, qui a également été entendu dans le cadre de cette affaire de fuite d’informations sur Ghali.

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