La légende vivante du football togolais, Emmanuel Sheyi Adebayor, a « hypnotisé » les Nigérians sur les réseaux sociaux après s’être exprimé dans une langue yoruba très claire. Le joueur de 37 ans, né à Lomé d’un parent nigérian, a vécu la majeure partie de sa vie au Togo, hormis le temps passé à l’étranger en raison de sa carrière de footballeur professionnel.
C’est un secret de polichinelle, l’ancienne star des Éperviers du Togo, Emmanuel Sheyi Adebayor, a des origines nigérianes, notamment son père, Shadrack Adebayor Adeyi, décédé en 2005. Le joueur, qui a passé presque toute sa vie au Togo, a surpris son monde sur les réseaux sociaux, en s’exprimant dans une langue yoruba très claire, « hypnotisant » même les Nigérians. Ce qui veut dire qu’Emmanuel Sheyi Adebayor n’oublie pas ses origines.
Du fait qu’il passe peu ou pas de temps dans son pays d’origine (Nigeria), personne n’aurait imaginé que l’attaquant togolais pouvait parler le yoruba couramment, au point d’être en mesure de s’exprimer en paraboles. En légende de la publication de la vidéo sur les réseaux sociaux, l’ancien joueur des Gunners a écrit : « Seyi Emmanuel Adebayor salue tous mes frères et sœurs Nigérians. Seulement de l’amour ».
« J’adore ce mec juste fascinant… Il reste dans sa zone et ne dérange personne », a écrit Bayo Shola. « Un Nigérian est toujours Nigérian où que vous soyez », pense Kevin Steve. « Emmanuel Sheyi Adebayor est un Nigérian, c’est juste que la corruption dans notre football l’a empêché de jouer avec les Super Eagles. On lui avait demandé de l’argent quand il avait voulu jouer avec les U17 du Nigeria et il s’est alors tourné définitivement vers son pays de naissance. Sinon le sang yoruba coule dans ses veines », révèle Nedum Stann.
Âgé de 37 ans, Emmanuel Sheyi Adebayor, qui a offert au Togo sa première et unique qualification à la phase finale d’une Coupe du monde, en 2006, en Allemagne. Le joueur est sans club depuis 2020 après s’être séparé du club paraguayen Olimpia, à la suite de l’épidémie de Covid-19, l’année dernière.
