Accord minier entre Bangui et le groupe français Areva


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Le logo d'Areva
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La présidente du groupe industriel français Areva, Mme Anne Lauvergeon, a signé, vendredi à Bangui, avec le gouvernement centrafricain, un avenant à la convention du 28 février 2006 portant sur l’uranium de Bakouma, à 905 Km à l’est de Bangui, en présence de l’ambassadeur de France à Bangui, M. Alain Girma.

« C’est un accord de partenariat gagnant-gagnant où chacune des parties trouve son compte, a déclaré, lors d’un point de presse sanctionnant la signature de l’avenant au palais présidentiel, Mme Lauvergeon, arrivée à Bangui vendredi en début d’après-midi en compagnie de M. Sébastien De Montessus, président de Business Unite Mines.

Les documents ont été paraphés, côté centrafricain, par le président François Bozizé, le ministre des Mines, Sylvain Ndoutingaï, et le ministre des Finances, Emmanuel Bizot.

Grâce à cet accord, l’Etat centrafricain va bénéficier de 40 millions de dollars américains échelonnés sur 5 ans, sans compter les divers impôts, droits, redevances et autres taxes prévus durant toute la période d’exploitation.

L’exploitation du gisement de Bakouma, considéré par Mme Lauvergeon comme moins important que ceux de la Namibie et de l’Afrique du Sud, devrait démarrer en 2010 dans une zone pilote, tandis que la production optimale interviendrait en 2012- 2013.

Cette exploitation optimale, dont 12% devraient revenir à l’Etat centrafricain, est prévue pour générer 1.000 emplois directs chez Areva ainsi que beaucoup d’emplois indirects du fait de la sous- traitance.

Le cahier des charges prévoit la dotation des hôpitaux de Bangui en médicaments, la construction à Bakouma d’un observatoire de santé pour jauger les impacts potentiels de la teneur en radioactivité, la construction d’un centre de santé d’une valeur de 100 millions de francs CFA et la production d’électricité par biomasse dans la zone d’exploitation.

Dans un communiqué publié vendredi, le gouvernement centrafricain indique que l’accord s’inscrit dans la perspective de l’initiative pour la transparence des industries extractives à laquelle la République centrafricaine a adhéré pour assurer le contrôle et la publication comptable des flux financiers liés à l’exploitation des ressources minières.

La signature intervenue vendredi met fin à une année de querelle entre le groupe Areva et le gouvernement centrafricain, suite à une offre publique d’achat pour 2.500 milliards de dollars américains lancée par Areva sur les actions de 3 gisements appartenant au consortium canadien Uramin Inc., coté en bourse.

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