Abdelmadjid Tebboune a été réélu Président de la République algérienne


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Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune
Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune

Le Président sortant et candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune a été réélu Président de la République en obtenant 5.329.253 voix, soit un taux de 94,65% des voix exprimées, à l’issue de l’élection présidentielle qui s’est déroulée samedi, selon les résultats préliminaires annoncées, dimanche, par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi. Il est suivi du candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP),  Abdelaâli Hassani Cherif qui a obtenu 178.797 voix, soit un taux de 3,17% et du candidat du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche qui a obtenu 122.146 voix, soit un taux de 2,16%.

Mohamed Charfi a en outre précisé que le nombre de suffrages exprimés lors de l’élection présidentielle qui s’est déroulée samedi, s’élevait à 5.630.196 voix, soulignant que la participation à ce scrutin témoigne du « haut degré de maturité électorale du peuple algérien, toutes composantes confondues« .

Lors de cette conférence de presse consacrée à la présentation des résultats préliminaires provisoires du scrutin de l’élection présidentielle du 7 septembre, M. Charfi a mis en avant que « l’ANIE s’est engagée à garantir une concurrence loyale entre les trois candidats et à rester à équidistance entre eux« , avec pour objectif, a-t-il dit, « de préserver le libre choix de l’électeur pour celui qu’il juge à même de diriger le pays et défendre l’intérêt suprême de la patrie« .

S’agissant de la campagne électorale, M. Charfi a souligné qu’elle s’est déroulée dans les meilleures conditions. Sur les chiffres relatifs à la campagne électorale, le président de l’ANIE a fait état de 1521 meetings populaires et 5168 rencontres de proximité organisés par les trois candidats et leurs directeurs de campagne ou leurs représentants.

Le peuple algérien « a relevé le défi lors de ces élections qui ont renforcé le processus démocratique entamé par l’Algérie depuis 2019« , a-t-il jugé.

Le travail remarquable de la presse algérienne

Il a également exprimé sa gratitude aux hommes de la presse pour la couverture médiatique de cette échéance avec équité et sans parti pris, louant leur engagement à la charte d’éthique et de déontologie et au professionnalisme qui a caractérisé leur mission.

La même chose ne peut pas être dite malheureusement de la presse française, qui à l’unisson des médias publics français, s’est livrée au cours des derniers jours de la campagne électorale algérienne à une véritable offensive de dénigrement, comme l’Algérie n’en avait pas connue depuis plusieurs décennies… Spectaculaire et un peu pathétique, cette critique française tous azimuts de la République algérienne allait clairement à contre-courant de l’opinion ressentie par le peuple algérien, qui au contraire s’est levé en masse pour voter, et a adoubé Abdelmadjid Tebboune, au regard à la fois de son bilan et de son programme.

France et Algérie : portraits croisés révélateurs

Il est indéniable en effet que l’élan économique que connaît actuellement l’Algérie, les mesures sociales qui ont été prises, et qui coïncident avec un véritable renouveau politique, à la fois intérieur et extérieur, ont permis au président sortant d’afficher un bilan exemplaire.

Le portrait contrasté de la France et de l’Algérie est en effet assez éloquent lorsqu’on évoque les derniers mandats de leurs dirigeants respectifs : la France plonge dans un endettement sans précédent de plus de 3000 milliards d’Euros, alors que l’Algérie n’a plus de dette extérieure ; la France multiplie les mesures antisociales, touchant à la fois les retraités, les chômeurs, les travailleurs, alors que l’Algérie a multiplié les avancées sociales au cours des dernières années ; la France a été confrontée à une inflation record, que l’Algérie a su parfaitement maîtriser ; la France est de plus en plus isolée diplomatiquement, alors que l’Algérie a pris des positions internationales à la fois fortes et cohérentes avec les valeurs de l’Organisation des Nations Unies, dont la France s’est plusieurs fois éloignée.

Rien d’étonnant si les dernières élections françaises se sont traduites par une déroute du parti présidentiel d’Emmanuel Macron, qui avec tous ses alliés pèse maintenant moins d’un tiers du Parlement français, et si le scrutin présidentiel algérien consacre le soutien puissant dont Abdelmadjid Tebboune jouit de la part du peuple algérien… Mais il est des vérités difficiles à entendre dans l’Hexagone!

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