« A Touma », c’est l’heure de… Ballaké Sissoko


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Ballaké Sissoko
Ballaké Sissoko

Après le succès de l’album Djourou (la corde en bambara), le virtuose malien Ballaké Sissoko, issu d’une famille de griots, revient pour un duo intime avec sa kora, en toute simplicité. Son nouvel opus, baptisé « A Touma » (C’est l’heure), est disponible en format digital depuis le 10 septembre dernier sur le label français « Nø Førmat ». Un nouveau voyage musical fascinant, guidé par la kora.

Joueur atypique de kora, Ballaké Sissoko est sans équivoque l’un des grands ambassadeurs de la musique instrumentale mandingue, à l’image du Docteur honoris causa Toumani Diabaté, le père du jeune artiste malien en plein essor Sidiki Diabaté, tous issus de familles de griots. Il a récemment été invité par le célèbre studio berlinois « COLORS » à venir rejouer « Nan Sira Madi », le morceau qui ouvre ce nouvel album, dont l’édition physique est réservée aux abonnés du label « Nø Førmat ».

Dans ce nouvel album intitulé « A Touma», qui signifie tout simplement que c’est l’heure, Ballaké Sissoko nous fait voyager à travers les sonorités mandingues. Ce goût et ce talent, Ballaké les doit certainement à son art particulier de l’écoute, mais aussi aux longues conversations musicales qu’il entretient sans cesse avec son instrument, la kora. Lui qui fait parler la kora.

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La kora, un instrument mystérieux, dont seuls les initiés mandingues savent déchiffrer les codes et interpréter chaque vibration et sonorité, permet à l’imagination et aux doigts de Ballaké de voyager. Le nouvel « A Touma» de Ballaké Sissoko est ainsi composé de huit titres, notamment « Nan Sira Madi », « Demba Kunda », « Simbo Salaba », « Akilimaya », « Mandé Tabolo », « Yafa Djini Te Djitoyaye », « An Badjidjo » et Aouti Sakiliba.

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