Une fois n’est pas coutume, nous avons choisi de chroniquer pour vous le site d’un café-restaurant exotique en plein cœur de Paris. Chatoyante, animée, amusante, la vitrine Web de La Jungle Transafric remplit savoureusement son office et s’impose comme un ambassadeur de choix pour l’enseigne.
Le café-restaurant parisien La Jungle Transafric a pignon sur Net. Son site, original et coloré, donne l’eau à la bouche et affiche l’état d’esprit de la maison. Chaleureux, authentique et convivial, tels seraient les trois mots pour définir cette joyeuse vitrine Web qui joue la carte de l’interactivité.
Une simple case et une banane animée vous attendent en page d’accueil. Pour pénétrer dans La Jungle, il suffit comme tout le monde de passer par la porte. Clic. Couché sur une branche, un léopard vous regarde avec nonchalance. Au loin une autre case, où l’on vous invite à entrer. Clic. Vous y êtes. Vocation panafricaine, La Jungle Transafric n’est pas le rendez-vous d’un pays mais d’un continent. Comme le prouve le menu du site dont les rubriques ne sont autres que des totems disséminés sur une carte d’Afrique.
Partager l’Afrique
« Au départ je voulais partager ma façon de voir l’Afrique. Au restaurant, on peut la manger dans son assiette, la boire dans son verre. Je voulais que tous ceux qui ne pouvaient pas se déplacer puissent vivre l’Afrique de chez eux », explique Guy Georges Taffou Happy, le maître des lieux. « Je n’ai découvert que plus tard tout ce que pouvait m’apporter en terme marketing une telle vitrine Internet. Les gens visitent le site depuis Londres, le Mali, le Cameroun. Et puis quand je fais des devis pour des réceptions, je joins l’adresse du site. Ça dynamise tout de suite les gens puisqu’ils ont un visuel pour sentir l’ambiance des lieux. » La prochaine étape : « une webcam », promet le restaurateur camerounais. Pour que l’on puisse tous constater en live ce que le site allègue en photos et en texte.
Très ludique dans sa navigation, le site jouit également d’un agréable et original univers visuel. On peut toutefois regretter que la carte du restaurant, accessible dans la rubrique « La Savane », ne soit pas très pratique d’accès et absolument pas lisible. Une chose, somme toute dommage, pour un lieu sensé offrir le couvert. Mais l’ambiance est là, même si un brin de musique y aurait apporté une magistrale touche finale. La visite virtuelle de La Jungle Transafric est toutefois loin de nous rassasier. Elle attise au contraire notre curiosité et nous donne envie d’aller sur place voir de quoi il retourne. Mission accomplie donc pour la jungle que l’on visite, sans même s’en rendre compte, de fond en comble.