L’art du batik, « ce qui se dessine, s’écrit, se peint. » en javanais. est une technique très ancienne d’Indonésie et de Malaisie qui s’est par la suite répandue en Chine et en Afrique. Elle permet la réalisation de motifs compliqués en travaillant le dessin et la teinture.
Si les maîtres étrangers, principalement les Javanais, dominent encore le monde du Batik, les créateurs africains commencent à percer, particulièrement au Burkina Faso ou au Togo. La technique du batik est relativement simple, elle est fondée sur le fait de cacher une partie du tissu lors de sa teinte. Cela peut se faire principalement de trois façons, en ligaturant ou cousant des motifs sur le tissu, ou en appliquant de la cire. Ensuite, on procède à la teinture, les parties avec la ligature ou la cire restant blanches. En recommençant plusieurs fois l’opération on peut obtenir des motifs relativement complexes.
Pour en savoir plus
Pour ceux que le sujet intéresse, on peut conseiller la visite d’un petit site en flash présentant les batiks du Burkina Faso. Weremi Bassirou, artiste batikier, explique, photos à l’appui, comment se confectionne un batik. Le dessin au crayon sur du papier blanc, puis l’application de cire sur les partie à préserver et enfin les bains de teintures (jusqu’à quatre couleurs différentes). On peut ensuite découvrir une cinquantaine de batiks rangés dans deux galeries d’art, car ce sont autant des oeuvres, abstraites ou inspirées par la vie quotidienne, que des tissus à porter ou accrocher.