Les Etats-Unis et l’organisation de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, avaient dénoncé les arrestations arbitraires, les disparitions et les atteintes aux libertés au Rwanda. Paul Kagamé, lui, leur a répondu et menace de tuer en plein jour ceux qui tentent de déstabiliser le pays.
Face aux accusations de violation des droits de l’Homme par les Etats-Unis et Human Rights Watch, le Président rwandais n’en démord pas. Il menace d’exécuter en plein jour.
Alors que le gouvernement rwandais s’était déjà défendu en affirmant « agir légalement pour répondre à de graves menaces pour sa sécurité » face aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), Paul Kagamé, lui, lors d’un déplacement, jeudi, dans l’ouest du Rwanda, est allé plus loin dans la provocation.
Le Président rwandais a averti que le Rwanda allait « continuer à arrêter plus de suspects et si possible tuer en plein jour ceux qui tentent de déstabiliser le pays », comme le rapporte The East African. Le FDLR a, quant à lui, annoncé une nouvelle reddition groupée, après qu’une centaine de rebelles eut déjà déposé les armes vendredi dernier.
Rappelons que les rebelles du FDLR sèment la terreur dans l’est de la République démocratique du Congo, et qu’ils sont accusés par Kigali d’avoir participé au génocide rwandais en 1994.