Près de 500 migrants clandestins ont été arrêtés dans le sud de l’Algérie par l’armée, ce dimanche, selon le ministère de la Défense.
Les migrants clandestins africains tentent de fuir régulièrement leur pays en conflit. Parmi leur pays de destination se trouve l’Algérie. Néanmoins, ce dimanche « deux détachements relevant des secteurs opérationnels de Tamanrasset et d’In Guezam, lors de deux opérations distinctes, ont arrêté 496 immigrants clandestins de différentes nationalités africaines », a précisé le ministère de l’Intérieur, dans un communiqué.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a déclaré lors de l’arrestation de ces migrants que le rapatriement se fera « en fonction de l’amélioration de la situation sécuritaire dans leur pays ». Tous les cas vont être étudiés, et une solution pour chaque migrant va être trouvée. Déjà coutumier des faits, Alger avait renvoyé, en 2014, près de 3 000 Nigériens après un accord avec Niamey.
Abdelamalek Sellal s’inquiète de la situation qui prévaut dans les pays du Sahel. Une situation qui pousse les populations concernées à quitter leur pays, craignant pour leur vie. Il a déclaré, le 2 avril dernier, que le « phénomène de migration clandestine vers l’Algérie risquait de perdurer, en raison de l’insécurité qui prévaut dans les pays du Sahel ».
Ces dernières années, l’Algérie est devenue une destination favorite pour les migrants subsahariens, devant la Libye en proie à une crise politique depuis la chute de Mouammar Khadafi. Un afflux de migrants en Algérie qui a augmenté le racisme, selon les ONG.