L’indépendance de l’Algérie est proclamée le 5 juillet 1962 après 132 ans de colonisation française. Le même jour Oran, ville où la population européenne est particulièrement importante, est victime de scènes d’une grande violence, plusieurs centaines de personnes sont tuées.
Les gendarmes français, bloqué par le général de Gaulle, n’interviendront qu’en fin de journée, une fois que l’irréparable a été dépassé. Aujourd’hui encore, alors que l’ampleur du massacre n’est plus contestée, cet événement tragique de l’histoire n’est toujours pas reconnu officiellement.
Le massacre d’Oran, survenu le 5 juillet 1962 à Oran, en Algérie, est un événement tragique et marquant dans l’histoire de la décolonisation. Ce jour-là, juste après l’indépendance de l’Algérie, des violences extrêmes ont éclaté dans cette ville portuaire, impliquant des groupes armés algériens et des civils pieds-noirs (des Français nés en Algérie). La situation a rapidement dégénéré en une série de meurtres et d’atrocités commises contre la population pied-noir et d’autres minorités.
Les troupes françaises stationnées à Oran ont été critiquées pour leur manque d’intervention efficace pour arrêter les violences. Leur réponse tardive et insuffisante a été perçue comme une négligence, voire une complicité passive dans certains cas. Le nombre exact de victimes reste controversé et sujet à débat, mais il est généralement admis que des centaines de personnes ont été tuées ou portées disparues.
Ce massacre reste un sujet sensible et douloureux dans les mémoires françaises et algériennes, symbolisant les horreurs et les complexités des conflits de décolonisation. Il soulève des questions sur la responsabilité et les échecs des autorités coloniales françaises dans la gestion de la transition vers l’indépendance de l’Algérie.
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