Le 15 octobre, à Toronto (au Canada), l’ICANN, Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, a tenu sa 45e réunion publique en vue de développer la communauté Internet africaine. Pour ce faire, l’organisation se donne comme objectif de renforcer l’implication de l’Afrique dans le modèle multipartite. L’idée c’est d’accroître ainsi le nombre d’utilisateurs africains de l’Internet dans le monde qui plafonne à 6%.
Augmenter le nombre d’utilisateurs africains de l’Internet. C’est l’objectif que se fixe l’ICANN, Internet Corporation for Assigned Names and Numbers. Sa 45e réunion publique, tenue le 15 octobre à Toronto (au Canada), intitulée La nouvelle approche de l’ICANN, avait pour ambition d’aider l’Afrique à définir son plan d’actions pour les douze premiers mois.
« A notre avis, ce plan permettra d’accentuer fortement la participation de l’Afrique dans l’ICANN et de renforcer la présence de l’organisation sur le continent africain », indique Nii Quaynor, chef de file Internet et président de l’ASWAG, le Groupe de travail sur la stratégie africaine. Et de préciser : « Nous avons adopté une approche publique, ouverte et ascendante pour développer cette initiative ».
L’Afrique soit 6% d’utilisateurs mondiaux de l’Internet
L’idée c’est d’accroître ainsi le nombre d’utilisateurs africains de l’Internet dans le monde qui plafonne à 6%.
« Il y a trois mois, quand nous nous sommes rencontrés à la réunion de l’ICANN à Prague, j’ai ressenti une certaine frustration car nous ne pouvions pas nous rassembler autour d’un projet et faire avancer l’agenda africain », a concédé Fadi Chehadé, le Président-directeur général (PDG) de l’ICANN. « La tâche que ce groupe de travail a accompli en si peu de temps, en impliquant la plupart des groupes et personnes concernés dans le processus multipartite, est incroyable », a-t-il ajouté.
À propos de l’ICANN
L’ICANN a pour mission d’assurer un système Internet international stable, sécurisé et unifié. Pour contacter une personne sur Internet, vous devez taper une adresse sur votre ordinateur : un nom ou un numéro. Cette adresse doit être unique pour permettre aux ordinateurs de s’identifier entre eux. L’ICANN coordonne ces identificateurs uniques à l’échelle mondiale. Sans cette coordination, l’Internet mondial n’existerait pas. L’ICANN a été fondée en 1998 et rassemble, au sein d’une organisation à but non lucratif et reconnue d’utilité publique, des participants du monde entier œuvrant à la préservation de la sécurité, de la stabilité et de l’interopérabilité d’Internet. L’ICANN encourage la concurrence et élabore une politique relative aux identificateurs uniques d’Internet. L’ICANN ne contrôle pas le contenu présent sur Internet. L’organisation ne peut absolument pas empêcher le courrier indésirable et ne s’implique pas dans l’accès à Internet. Mais, par le rôle de coordination qu’elle joue au sein du système d’attribution de noms sur Internet, elle exerce une influence non négligeable sur le développement et l’évolution d’Internet. |
Cette initiative, mise en place par l’ICANN, se donne trois ans pour permettre à l’Afrique d’accroître son nombre d’utilisateurs à l’Internet. L’AFRINIC, le registre régional pour les ressources de numéros Internet de l’Afrique, collabore également à ce projet de développement de la communauté africaine de l’Internet.