Le ministère français de l’Intérieur a annoncé que 24 000 personnes avaient demandé à être régularisés en France. Les étrangers sans papiers ont jusqu’au 13 août pour le faire. Mais seuls 30% d’entre eux devraient voir leur requête aboutir.
Par Panapress
Près de 24.000 étrangers « sans papiers » parents d’enfants scolarisés en France ont demandé la régularisation de leur situation administrative, a annoncé mercredi le ministère français de l’Intérieur.
Les titres de séjour devraient être délivrés à près de 30% des candidats à la régularisation soit 6.000 personnes, indique-t-on de même source, précisant que les parents d’enfants scolarisés
ont jusqu’au 13 août pour déposer leurs demandes auprès des préfectures. Les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur ont aussitôt été contestés par le Réseau éducation sans frontière (RESF), une association qui réclame la régularisation pure et
simple de tous les parents « sans papiers » d’enfants scolarisés en France.
Dans une circulaire adressée le 13 juin dernier aux préfets, Nicolas Sarkozy, ministre français de l’Intérieur, a défini six critères pour la régularisation des parents d’enfants scolarisés en France. Ils doivent, notamment, résider sur le territoire depuis au moins deux ans et manifester une volonté d’intégration à la société française. Le ministre de l’Intérieur a, en outre, retenu comme critère de régularisation la naissance en France de l’enfant scolarisé et l’absence de lien entre lui et son pays d’origine.
Selon RESF, qui soutient Jeff Babatundé Shittu, un lycéen nigérian de 19 ans menacé d’expulsion de France, les critères de régularisation connaissent des applications très différentes d’une préfecture à une autre.