Nouveau venu dans le paysage Internet malgache, le portail international, 123madagascar, référence 950 sites et plus de 500 pages web. Ouvert depuis le 19 avril dernier, il accueille chaque jour près de 500 visiteurs. Interview du web master : Emmanuelle Rasoarahona.
Depuis le 19 avril dernier, les internautes malgaches disposent d’un nouveau portail international pour leur recherche sur le Net. Sobre et clair, 123madagascar, lancé par la société de services informatiques Ibonia regroupe quelques 950 sites et plus de 500 pages web. Doté d’un annuaire thématique et d’un moteur de recherche, le site attire, aujourd’hui, près de 500 visiteurs par jour. Un bon résultat selon la webmaster, Emmanuelle Rasoarahona, qui regrette toutefois qu’Internet ne soit pas encore un reflex en matière de support de communication pour les dirigeants malgaches.
Afrik : Comment définiriez-vous 123madagascar ?
Emmanuelle Rasoarahona : C’est un couteau suisse : tout en un. 123madagascar a été créé pour faciliter la tâche de l’internaute malgache. Le site comprend un annuaire thématique et un moteur de recherche. Il centralise tous les sites malgaches répertoriés sur les grands moteurs de recherche internationaux comme Yahoo ou Altavista.
Afrik : Un portail classique en somme. Mais qu’est ce qui fait la particularité de 123 madagascar ?
Emmanuelle Rasoarahona : Il existe déjà deux ou trois portails à Madagascar malgaches, mais jusqu’à présent, ils ne référençaient que les sites qui ont été faits chez eux. Pour notre part, nous référençons tous les sites malgaches, sans distinction. Nous en avons aujourd’hui 950.
Afrik : Est ce que cela se traduit en termes de fréquentation ?
Emmanuelle Rasoarahona : La première journée, nous avons eu plus de 700 visiteurs. Aujourd’hui nous avons une moyenne de 500 visites par jour. Un bon résultat puisque Madagascar Contact, jusque là la référence, attire 400 visiteurs/jours.
Afrik : Quelles sont les perspectives de l’Internet à Madagascar ?
Emmanuelle Rasoarahona : Internet est un outil de communication très en vogue à Madagascar. Mais les services coûtent chers. Et les dirigeants ont du mal à débloquer une somme importante pour investir la toile. En matière de support de communication, Internet ne leur vient pas spontanément à l’esprit. Ils préfèrent encore utiliser les médias classiques comme vitrines de leurs activités.