Au terme de sa 57ème s ession tenue du 27 au 31 août à Brazzaville, le Bureau régional de l’Organisation mondiale (OMS) pour l’Afrique a fixé, vendredi, son budget-programme pour la période biennale 2008-2009 à 1 milliard 100 millions de dollars américains, a annoncé un officiel.
« Le budget pour la période 2008-2009 est de 1,1 milliard de dollars. Nous avons, pour ce budget- programme, mis l’accent sur les problèmes de santé prioritaires de la région africaine », a indiqué le directeur régional de l’OMS/AFRO, le Dr Luis Gomes Sambo, au cours d’une conférence de presse.
Une part estimée à 4% du montant de ce budget sera retenue en tant que réserve pour faire face aux dépenses imprévues, a-t-on précisé dans la résolution portant sur ce budget.
Le Dr Gomes Sambo a affirmé que ce budget sera davantage décentralisé du bureau régional en direction des pays. Les axes prioritaires d’intervention du budget qui, d’après le Dr Gomes Sambo, doit entrer en exécution dès le début de 2008, sont les maladies dites prioritaires, le VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme, les autres endémies émergentes ou reémergentes telles le choléra, l’onchocercose ou cécité des rivières et les maladies non contagieuses comme le diabète.
Ces maladies et la situation de la sécurité alimentaire en Afrique au sud du Sahara ont constitué l’essentiel des sujets débattus pendant la 57ème session du Comité régional de l’OMS/AFRO.
Les 46 ministres africains de la Santé ou leurs délégués et autant de représentants de l’OMS dans les pays d’Afrique ont adopté une série de résolutions portant sur la lutte ou la prévention de ces maladies.
« Ces résolutions adoptées doivent être considérées comme des priorités de santé dans chaque pays », a souligné la présidente de la session, la ministre congolaise de la Santé et des Affaires sociales, Mme Emilienne Raoul, qui a invité les Etats à créer une cellule chargée du suivi de la mise en application de ces résolutions.
Par ailleurs, le Dr Gomes Sambo, convaincu que l’Afrique était la région du monde où l’incidence de l’infection à VIH/SIDA était la plus élevée, a demandé aux Etats de mettre l’accent sur la prévention. « Il faut insister sur la prévention pour inverser la tendance. C’est le moyen le plus sûr pour combattre le SIDA », a-t-il dit.