Les plus de 200 lycéennes enlevées à Chibok il y a un an dans le nord du Nigeria auraient été tuées par le groupe terroriste nigérian Boko Haram, selon le directeur du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), Raad Zeid al Hussein.
Le directeur du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), Raad Zeid al Hussein, s’est déclaré très pessimiste sur le sort des plus de 200 lycéennes enlevées il y a un an à Chibok, dans le nord du Nigeria. Le représentant à la conviction qu’elles auraient trouvé la mort à Bama, rapporte ce mercredi le quotidien nigérian This Day.
Il a indiqué penser qu’elles feraient parties des femmes qui ont été retrouvées mortes dans la ville de Bama et dans d’autres villes de l’Etat de Borno juste après le départ des membres de Boko Haram devant l’avancée des troupes militaires nigérianes.
Mariées de force
Le groupe terroriste les aurait assassiné après qu’elles aient été mariées de force aux combattants de l’insurrection. Raad Zeid al Hussein a cité l’existence de plusieurs rapports de l’Organisation des Nations Unies (ONU) faisant état de meurtres de jeunes femmes par Boko Haram dans des villes de l’Etat de Borno, au nord du pays, dont les corps ont été retrouvé par l’armée nigériane.
En mars dernier, l’armée nigériane avait indiqué être sans nouvelles des lycéennes enlevées à Chibok et ne pas savoir où elles pouvaient se trouver.
Enlevées le 14 avril 2014, au cours d’un raid de Boko Haram dans le lycée de la ville de Chibok, l’événement avait eu un retentissement médiatique mondial. Nombre de personnalités, notamment la Première dame des Etats-Unis Michelle Obama, s’étaient alors rangées sous le sigle #BringBackOurGirls en signe de soutien.