L’actuel président malgache de la transition, aussi candidat à sa succession, Andry Rajoelina, devait démissionner de sa fonction 60 jours avant la tenue de l’élection présidentielle ; comme le prévoit la Constitution de Madagascar ; dont le premier tour est prévu pour le 24 juillet.
En vain. Tout porte à croire que l’homme fort de la Grande île quitterait son fauteuil si le Conseil des ministres réussit à faire voter sa loi sur la présidence collégiale. Si ce texte est adopté, ce serait une violation des institutions malgaches car la loi prévoit une administration du pays par le Premier ministre et les présidents des deux chambres du Parlement lorsque son chef d’Etat sortant se porte candidat à la présidentielle.
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