Le vice-Président kenyan William Ruto, accusé de crimes contre l’humanité durant les violences post-électorales de 2007-2008, a annoncé mardi vouloir la poursuite de son procès devant la Cour pénale internationale (CPI) mais en son absence, afin de pouvoir diriger son pays et « combattre le terrorisme ».
Des propos qui interviennent après que l’Union africaine ait demandé samedi l’ajournement des procédures engagées pour crimes contre l’humanité contre les deux têtes de l’exécutif kényan par la CPI, qualifiée d' »impérialiste » et raciste » par le président du Kenya Uhuru Kenyatta.