Gabon : Ali Bongo en guerre contre la pauvreté


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Le Président gabonais Ali Bongo Ondimba a invité, ce mercredi, la
nouvelle équipe gouvernementale à se mettre sans délai au travail,
avec  »l’impérieux devoir » de gagner la guerre contre la pauvreté
dont l’enracinement pourrait mettre en péril l’équilibre de la nation
et la tradition de  »vivre ensemble ».

(De notre correspondant à Libreville)

En lançant la guerre ce 29 janvier 2014 contre la pauvreté, c’est précisément « aux familles sans ressources, aux mères célibataires sans emploi, aux personnes de 3e âge délaissées, aux veuves, orphelins, personnes handicapées et aux enfants des rues » qu’Ali Bongo Ondimba pensait. Il a décliné un plan à trois articulations en vue de soutenir efficacement cette catégorie de personnes.

Il s’agit dans un premier temps, selon le président de la République,
d’assister les populations les plus vulnérables aux fins de subvenir
à leurs besoins alimentaires, sanitaires et éducatifs. Cette action
devra se traduire concrètement par la mise en place de programmes
intégrés sur la protection.

Il faudra deuxièmement aider les populations économiquement faibles à développer des activités génératrices de revenus sur l’ensemble du territoire national, par une offre de financement diversifiée pour soutenir les projets dans les domaines à fort potentiel d’emplois, tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, le tourisme, l’artisanat ainsi que les services et les petites transformations.

Et troisièmement réduire les inégalités d’accès aux services publics de base dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’accès à l’eau potable et à l’électricité dans les zones défavorisées de villes mais aussi dans les milieux ruraux.

Ali Bongo Ondimba a annoncé également de nouveaux chantiers, notamment la poursuite de la réforme du système des rémunérations et des primes de toutes natures qui devront dorénavant prendre en compte les notions de risque, de pénibilité, de performance et de mérite. Il a évoqué aussi la réforme de certaines subventions, notamment celles liées aux produits pétroliers, afin de les mettre en adéquation avec les politiques publiques et en particulier avec le nouveau pacte social. Mais aussi le renforcement de la déconcentration et la légalisation du mariage coutumier afin de renforcer la protection des conjoints et des enfants.

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