Le Président guinéen Alpha Condé a réclamé lundi un vaccin pour mettre un terme à l’épidémie d’Ebola, affirmant que ce n’est pas une affaire africaine mais mondiale.
Après la Présidente du Liberia Ellen Sirleaf Johnson, c’est au tour du dirigeant guinéen Alpha Condé de s’exprimer sur Ebola, qui a fait à ce jour 1 013 morts en Afrique de l’Ouest. Le Président guinéen, dont le pays est l’un des plus durement touchés par l’épidémie d’Ebola, a plaidé, lundi à Conakry, pour la production d’un vaccin contre cette fièvre hémorragique, lors d’une conférence de presse.
A l’occasion du récent sommet Etats-Unis/Afrique, à Washington, le dirigeant a également indiqué avoir appelé à « faire d’Ebola une préoccupation mondiale jusqu’à la production du vaccin » contre ce virus. Pour Alpha Condé, Ebola n’est « pas une affaire africaine » mais mondiale, comme l’a souligné l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
D’après le dirigeant guinéen, la mobilisation contre l’épidémie a donné lieu « à des engagements très concrets » , avec des promesses ou déblocages de financements de plusieurs institutions et organisations pour les pays affectés », rappelant que « l’OMS a dit que c’est une urgence mondiale et que le monde entier devait s’impliquer ».