Côte d’Ivoire : le procès de Gbagbo à la CPI compromet la réconciliation, selon le FPI


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Le Front Populaire Ivoirien (FPI), principal parti d’opposition, a estimé que la décision de la Cour Pénale Internationale (CPI) de juger l’ex-Président Laurent Gbagbo compromet la réconciliation en Côte d’Ivoire.

Le Front Populaire Ivoirien (FPI) créé par l’ex-Président Laurent Gbagbo n’a pas apprécié le renvoi en jugement de son créateur par la Cour pénale internationale (CPI). Ce parti d’opposition a marqué son mécontentement jeudi en estimant que cette décision compromet la réconciliation en Côte d’Ivoire.

Le leader du FPI

La figure de Laurent Gbagbo continue de planer sur la vie politique ivoirienne. Le FPI continue à appeler de ses vœux le retour au pays de son champion. C’est une de ses conditions pour une réconciliation pleine et entière avec le pouvoir en place. La détention de l’ex-Président à la CPI ne semble pas atteindre sa popularité parmi la population, bien au contraire. Nombre de personnalités au FPI voudraient prendre la place de leur ancien leader mais aucun n’a encore osé tourner la page de l’ancien chef d’Etat.

Ce parti a fait savoir « son étonnement et son amertume » après la décision de la CPI qui « ne contribue guère à la réconciliation nationale », d’après un communiqué que rapporte Xinhua. La coalition d’opposition, l’Alliance des forces démocratiques (AFD), dont fait parti le FPI, avait appelé à la libération de Laurent Gbagbo qui pourrait contribuer à « la réussite du processus de réconciliation nationale », peu avant la décision de l’institution internationale.

Le gouvernement a indiqué prendre « acte » de la décision de la CPI. Un communiqué de son porte-parole indique qu’il « réaffirme son attachement au respect du droit des victimes et à la lutte contre l’impunité ».

Laurent Gbagbo à l’âge de 68 ans sera jugé par la CPI pour « meurtres, viols, autres actes inhumains et persécutions » lors de la crise post-électorale de 2010 à 2011 en Côte d’Ivoire.

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